Le député centrafricain Dominique Yandocka a été condamné jeudi à un an de prison pour « complot » par la cour d’appel de Bangui malgré son immunité parlementaire.

Le président de la Cour Thierry Joachim Pessiré a déclaré « Yandocka Dominique Euphrem coupable du délit de complot » et l’a condamné « à un an d’emprisonnement ferme ». Le député a échappé à une condamnation pour « atteinte à la sûreté de l’Etat », chef d’accusation pour lequel il encourait une peine maximale de travaux forcés à vie.
Le parlementaire, figure du parti d’opposition Initiative pour la transformation par l’action, qui dispose également de la nationalité française, a été placé en détention préventive pendant près d’un an après son arrestation à son domicile en décembre 2023, accusé de préparer un coup d’Etat.

« La défense est déçue parce que les faits reprochés à notre client ne sont pas constitués, il n’y a pas eu de complot » a réagi à l’issue du procès Me Albert Panda, l’un des avocats de M. Yandocka.
« Nous estimons que la décision va permettre sa libération puisqu’il a déjà fait un an en prison, mais nous entendons nous pourvoir en cassation pour que le droit soit dit » a confié Me Panda à l’issue du procès.
Le procureur général Jacques Ouakara a émis jeudi soir un ordre de remise en liberté immédiate.
Dominique Yandocka a été mise en liberté le lendemain matin.

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