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Le BRDC déclare 2025 une année charnière

Le BRDC déclare 2025 une année charnière


En République Centrafricaine, la tension monte à l’approche des élections de 2025. Le Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BRDC) s’engage à tout mettre en œuvre pour empêcher le Président Faustin Archange Touadéra de briguer un troisième mandat. Au cœur des préoccupations, une grave crise humanitaire et une gouvernance critiquée par l’opposition.



Alors que la République Centrafricaine se prépare pour des élections cruciales en 2025, le Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BRDC) a intensifié sa campagne contre le Président Faustin Archange Touadéra. Dans une déclaration récente lors d’une conférence de presse, le BRDC a qualifié cette année de « charnière », le coordonnateur du BRDC, Crépin Mboli-Goumba a déclaré qu’il « ne reculera devant rien pour empêcher le chef de l’État de se présenter à un troisième mandat », qu’il considère comme une menace pour la démocratie et l’avenir du pays.


Le BRDC souligne les graves problèmes auxquels fait face le pays sous le régime de Touadéra, notamment des violences persistantes, des violations des droits humains et une justice biaisée qui défavorise les plus vulnérables. Selon leurs estimations, un centrafricain sur trois souffre de faim sévère, illustrant ainsi l’absence d’empathie du Président face aux souffrances de son peuple.

le Président de la République Faustin Archange Touadéra a récemment prononcé un discours sur l’état de la nation, où il a salué les efforts du pays vers une souveraineté réelle et a promis d’organiser des élections justes et transparentes en 2025. Il a exhorté les leaders politiques à faire preuve de maturité et à dépasser les intérêts personnels pour le bien commun en disant  » j’exhorte la classe politique et surtout les opposants dites radicaux à faire preuve de maturité politique et de patriotisme. De modération et de sens aigu de responsabilité pendant cette période fragile, nous avons l’obligation historique de créer les conditions des élections justes les élections transparentes démocratiques inclusive comme ils le disent. »


Le Président Faustin Archange Touadéra dans son discours sur l’état de la nation a aussi affirmé que des mesures seront mises en place pour assurer la transparence des élections.

« Je ne doute point de votre capacité à relever ce défi majeur », a-t-il déclaré, tout en insistant sur l’importance d’une coopération entre tous les acteurs politiques.


Toutefois, l’opposition de son côté dément ces affirmations : « Nous sommes déterminés à défendre notre Constitution et à garantir que chaque voix compte. Les Centrafricains méritent mieux que des discours déconnectés de la réalité du pays et de la population. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour empêcher ce troisième mandat illégitime. » A déclaré le coordonnateur du BRDC


Pendant que le Président declare qu’il prône l’unité et la responsabilité politique, le BRDC déclare que son administration est déconnectée des réalités vécues par les citoyens. « Avec une population désespérée et un avenir incertain », 2025 s’annonce comme une année décisive pour la République Centrafricaine et ses aspirations.

La bataille politique se profile à l’horizon, et les réactions au sein de la population promettent d’être aussi passionnées que déterminées.

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A propos de l’autrice

Annela Faustine Niamolo

Annela Faustine Niamolo, née à Bangui, en République Centrafricaine, est une journaliste, poétesse et scénariste passionnée par l’art et l’écriture. Son recueil de poèmes intitulé “Les larmes de mon cœur” a été publié en mars 2019. Titulaire d’une licence en journalisme, elle a débuté sa carrière à la radio locale du Réseau des Journalistes pour les droits de l’Homme (RJDH) avant de devenir journaliste photographe indépendante et correspondante pour l’AFP en République Centrafricaine en 2022. Engagée dans sa communauté, la journaliste continue sa formation journalistique en se spécialisant dans les questions d’environnement et de culture, tout en mettant en lumière les enjeux sociaux en Centrafrique.