Le gouvernement centrafricain, représenté par le Premier ministre Félix Moloua et le ministre de l’Économie numérique, des Postes et Télécommunications, Justin Gourna Nzako, a officiellement réceptionné le jeudi un lot d’équipements destinés au contrôle et à la gestion automatisée des télécommunications. D’une valeur de 1,8 milliard de FCFA, ces équipements ont été acquis grâce à un financement de la Banque mondiale dans le cadre d’un appel d’offres international.
Un renforcement des capacités de l’ARCEP
Ces équipements permettront d’outiller les services techniques de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et de la Poste (ARCEP) afin d’accompagner la mise en œuvre des programmes de développement de l’économie numérique en Centrafrique. Cette acquisition fait suite à un plaidoyer du ministère de l’Économie numérique auprès des partenaires institutionnels pour renforcer les capacités des institutions régulatrices.
Le Premier ministre Félix Moloua a salué cette avancée : « Ces équipements vont rendre visible le travail de l’ARCEP en tant que régulateur. Ils permettront un meilleur contrôle des flux de commutation et une gestion plus efficace des opérateurs. J’encourage le ministre des Télécommunications à assurer un suivi rigoureux de leur utilisation. »
Quatre lots d’équipements de dernière génération

Les matériels réceptionnés se composent de :
1. Une plateforme de gestion automatisée du spectre, incluant un récepteur, des écrans et des commutateurs.
2. Une station portable de contrôle, équipée d’antennes haute fréquence pour des analyses mobiles sur l’ensemble du territoire.
3. Des accessoires complémentaires pour optimiser les performances du système.
4. Une antenne fixe qui sera installée sur le toit de la Primature pour assurer une couverture complète des bandes de fréquences.
Des enjeux majeurs pour le secteur des télécoms
Benjamin Panzet Sebas, Directeur général de l’ARCEP, a souligné l’importance stratégique de ces outils :
« Ces équipements répondent à deux besoins essentiels : contrôler la qualité de service des opérateurs et surveiller l’utilisation des fréquences sur l’ensemble du territoire. Les fréquences sont une ressource nationale qui doit servir l’intérêt du pays et sa sécurité. »

Vers une régulation plus efficace et transparente
Ce don de la Banque mondiale permettra à l’ARCEP :
– D’améliorer la qualité des services télécoms offerts aux usagers.
– De renforcer la surveillance des opérateurs et de les rappeler à l’ordre en cas de manquements.
– De lutter contre les fraudes et d’assurer plus de transparence dans le secteur.
Un pas de plus vers la modernisation numérique, cette dotation marque une étape clé dans la modernisation des infrastructures de régulation des télécommunications en Centrafrique. Elle renforce les capacités de l’ARCEP, une autorité indépendante jouant un rôle central dans le développement d’un écosystème numérique fiable et performant.
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