Le chef rebelle Armel Sayo a été arrêté au Cameroun et est détenu en Centrafrique depuis lundi pour crime contre l’humanité, crime de guerre et atteinte à la sureté de l’Etat, selon un communiqué paru vendredi du procureur de la République de Bangui.
Cet ancien ministre centrafricain et chef du groupe armé CMSPR (Coalition militaire pour le salut du peuple et du redressement), était en fuite et recherché pour son implication présumée dans plusieurs attaques violentes contre les Forces armées Centrafricaines (FACA).

Une attaque du mois de février 2025 sur la localité de Markounda au nord du pays a entrainé l’émission d’un « avis de poursuite et de recherche contre Mr Armel Mingatoloum Sayo », indique le communiqué.
« Cet acte judiciaire a permis l’arrestation de ce dernier sur le territoire camerounais alors qu’une information judiciaire est ouverte contre lui des chefs d’inculpation d’association de malfaiteurs, crimes de guerre, crimes contre l’humanité et rebellion » poursuit le texte du procureur qui ajoute que Mr Sayo est aussi poursuivi pour « atteinte à la sureté interieure de l’Etat ».

Armel Sayo a été extradé vers la prison militaire de haute sécurité du camp Roux à Bangui après une période de quatre mois dans une prison camerounaise suivant son arrestation le 17 janvier à l’aéroport de Douala où ce bi-national Franco-centrafricain s’était rendu pour fuir en France.
D’autres « coauteurs ou complices » ont été interpellés et placés en détention, selon le communiqué du procureur qui appelle la population Centrafricaine à dénoncer toute personne « associée de près ou de loin au projet visant à replonger la République Centrafricaine dans un nouveau cycle de violence ».
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