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Lancement du RAJEF : Une nouvelle ère pour le journalisme environnemental francophone en Afrique

Lancement du RAJEF : Une nouvelle ère pour le journalisme environnemental francophone en Afrique

Le 26 février 2026 marquera une étape décisive dans la lutte pour la protection de l’environnement en Afrique francophone. Avec le lancement du Réseau Africain des Journalistes Environnementaux Francophones (RAJEF), les journalistes engagés dans les questions environnementales unissent leurs forces pour sensibiliser et agir face aux défis climatiques.

Une réponse à un besoin urgent


Né d’une expérience enrichissante à travers la bourse de formation en journalisme environnemental de Mongabay Afrique, le RAJEF appelle à une mobilisation collective pour protéger notre planète. Face à l’urgence croissante des enjeux environnementaux, le RAJEF se distingue en tant qu’acteur clé, réunissant les journalistes francophones pour sensibiliser et informer sur les défis climatiques ainsi que sur la protection de la biodiversité.

Un lancement prometteur

Le lancement du réseau se déroulera lors d’une réunion Zoom, où sera également dévoilé le site internet et un répertoire numérique des journalistes spécialisés. Les activités prévues incluent des formations sur le fact-checking et des événements d’échange qui favoriseront le partage de bonnes pratiques.

Issu de la volonté d’un groupe de professionnels, ce réseau vise à favoriser l’échange et la collaboration, tout en renforçant les compétences de ses membres pour améliorer la qualité de l’information environnementale.


« Nous avons ressenti un besoin criant d’appartenance à une communauté dédiée », explique Juste Edgard AGBANOU, Président du RAJEF, soulignant l’importance d’un réseau solide dans un domaine souvent négligé. « Le RAJEF est notre réponse à cette lacune. Nous voulons créer un lieu où nous pouvons partager nos expériences et nos défis. »

Avec cette initiative, le RAJEF se positionne comme un acteur clé de la sensibilisation et de l’action environnementale en Afrique francophone. La marraine de l’événement, Juliette Chapalain, rédactrice en chef Multimédias à Mongabay Afrique apportera son soutien pour promouvoir les objectifs du réseau et encourager l’engagement des journalistes. Bien que les attentes soient élevées, l’engagement et la passion des membres laissent présager que ce réseau sera une force motrice dans la lutte contre les défis climatiques.

Un engagement nécessaire

L’engagement pour l’environnement est une nécessité. « Nous sommes confrontés à des défis climatiques majeurs, à la perte de la biodiversité et à la dégradation de nos écosystèmes. Il est de notre responsabilité, d’abord en tant que citoyens du monde et surtout en tant qu’hommes de médias, d’agir pour protéger notre planète. » souligne Edgard AGBANOU

Cette nouvelle ère pour le journalisme environnemental pourrait transformer notre approche des enjeux cruciaux. Le journalisme joue un rôle vital en informant le public, influençant les décideurs et mobilisant les communautés sur les questions écologiques. En mettant en avant des initiatives positives et en tenant les acteurs responsables, il favorise un changement tangible. Au sein du RAJEF, la collaboration entre membres renforce l’impact collectif, permettant de faire entendre une voix unifiée face aux défis environnementaux. Défendre l’environnement est aussi rêver d’un monde harmonieux entre l’homme et la nature.

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A propos de l’autrice

Annela Faustine Niamolo

Annela Faustine Niamolo, née à Bangui, en République Centrafricaine, est une journaliste, poétesse et scénariste passionnée par l’art et l’écriture. Son recueil de poèmes intitulé “Les larmes de mon cœur” a été publié en mars 2019. Titulaire d’une licence en journalisme, elle a débuté sa carrière à la radio locale du Réseau des Journalistes pour les droits de l’Homme (RJDH) avant de devenir journaliste photographe indépendante et correspondante pour l’AFP en République Centrafricaine en 2022. Engagée dans sa communauté, la journaliste continue sa formation journalistique en se spécialisant dans les questions d’environnement et de culture, tout en mettant en lumière les enjeux sociaux en Centrafrique.