Moins de 24 heures après sa nomination par le ministère des Sports centrafricain, Rigobert Song se retrouve au cœur d’une polémique. La Fédération centrafricaine de football lui préfère Eloge Enza Yamissi, ancien capitaine des Fauves, suscitant indignation et confusion. Qui a réellement le pouvoir de nommer le sélectionneur national ?

Le football centrafricain est marquée actuellement par une tension palpable entre le ministère des Sports et la Fédération centrafricaine de football. Le ministre des Sports, Rodolphe Héritier Doneng Wazoumon, a pris la décision de nommer Rigobert Song, ancien entraîneur des Lions Indomptables du Cameroun, à la tête de l’équipe nationale. Cependant, cette décision n’a pas tardé à déclencher une tempête au sein de la fédération qui a dénoncé cette démarche comme étant « unilatérale » et contraire aux procédures établies.

La fédération, tout en exprimant sa consternation face à cette nomination inattendue et non concertée, a rappelé que le choix du sélectionneur relève exclusivement de ses compétences et de son comité exécutif.
En réponse à cette crise de gouvernance, elle a désigné Eloge Enza Yamissi comme sélectionneur provisoire, soulignant ainsi son intention de « nationaliser » ce poste clé.
La question qui se pose désormais est : entre le ministère et la Fédération, qui aura raison ? L’ambiguïté qui plane autour des processus décisionnels dans le football centrafricain pourrait avoir des répercussions sur les performances futures de l’équipe. Alors que les Fauves A se préparent pour leurs prochains défis sur la scène internationale, il est crucial que les instances dirigeantes parviennent à un consensus pour éviter que ces dissensions internes ne nuisent à l’unité et à l’efficacité de l’équipe nationale.
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