Un drame a secoué la Centrafrique ce mercredi lorsqu’un transformateur électrique a explosé dans un lycée de Bangui, en pleine session du baccalauréat. Bilan provisoire : des élèves tués, des dizaines de blessés, et une scène de panique indescriptible. Les secours, débordés, tentent de faire face à l’urgence tandis que le gouvernement promet une enquête.

Un examen tourné au cauchemar
Alors que plus de 5 300 candidats planchaient sur leurs copies vers 13h00, une déflagration soudaine a retenti, provoquant un mouvement de panique généralisé. « Les surveillants ont commencé à fuir les premiers. Nous avons sauté du premier étage pour nous sauver », témoigne Michael Jordy Yerima, 20 ans, hospitalisé pour une fracture du pied.
Bilan humain lourd et secours sous tension
Le ministre de l’Éducation, Aurélien-Simplice Kongbelet-Zingas, a confirmé des « pertes en vies humaines » et de nombreux blessés graves, sans fournir de chiffres précis dans l’immédiat. Les hôpitaux de Bangui, submergés, ont accueilli les victimes transportées dans des conditions précaires : ambulances, pick-ups, motos-taxis, voire à bras d’homme. « L’hôpital a été envahi par la population, gênant l’intervention des soigneurs », rapporte une source au ministère de la Santé.

Mobilisation des forces de sécurité
Un important dispositif sécuritaire, incluant des casques bleus de la MINUSCA, des policiers et des gendarmes, a été déployé autour de l’établissement et des centres médicaux pour tenter de contenir le chaos.
Vers une enquête gouvernementale
Face à l’onde de choc provoquée par cette tragédie, le ministre de l’Éducation a promis des « mesures rapides » pour élucider les causes de l’explosion. Les questions sur la vétusté des infrastructures scolaires et la sécurité des élèves ressurgissent avec acuité.
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